Dans mes rêves, j’envisage généralement les 4 mois de compétitions hivernales sous un niveau de forme proche des 300%. Mais de la même façon qu’un début d’hiver dans les Alpes peut ressembler à un automne pluvieux dans les plaines, il faut savoir construire sa saison avec certains aléas !
En vue des championnats du Monde de Lahti 2017, j’ai pris depuis quelques mois le choix de simuler une préparation spécifique au cours de cette saison. Pour simplifier, j’ai ciblé un weekend de course, (l’étape de Planica de demain) pour lequel je me suis préparé comme pour une épreuve extrêmement importante.
En d’autres termes : « j’ai bourriné des heures et des intenses » pendant la période des fêtes pour surcompenser une dizaine de jours plus tard. (En un peu plus recherché je vous l’accorde).
En se calquant sur le calendrier des coupes du Monde, le placement de ce bloc d’entrainement n’était pas évident et n’ai pu laisser à mon corps que 4 jours pour récupérer avant d’être aligné sur la première étape du tour de ski (Le ko skate de Lenzerheide).
En prenant la 75ième place de la qualification avec l’impression d’avoir tout donné, je sais que je n’avais pas encore les armes pour lutter. Il me fallait plus de temps pour retrouver un niveau de forme complet avant de songer à surcompenser.
En remportant la qualification et les manches du ko skate de la coupe d’Europe de Planica, 6 jours plus tard, je réalise un double objectif. Je valide que la forme est de retour et je prends des repères pour la coupe du Monde de demain qui se déroule exactement sur la même piste.
Avec en prime un Team Sprint skate dimanche, ce weekend est spécialement taillé pour les poneys et il faudra en profiter !
GAME ON !
