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Après des championnats du Monde plein d’émotions et de magnifiques (ou manifics..) performances pour nos distanceurs préférés nous (humbles poneys), avions à cœur de montrer que le sprint Français était bien prêt à jouer contre les meilleurs lui aussi.

 

France VS Norvège

 

Le sprint de Lahti est le dernier en skate de la saison, alors plus question de passer à côté pour moi. Avec deux demi-finales et 100% des qualifications passées en skate, je sais que je peux jouer aux avant- postes. Deux bosses assez faciles puis un virage piège avant de basculer sur un stade où il est difficile de faire la différence, ce sprint permet de belles attaques surprises !

                              France VS Norvège

        En qualification, sur 5 français engagés 4 passent le cut. Richard Jouve sorti tout juste de ses années juniors prend même le 4ième temps. La nouveauté du jour c’est que l’on peut désormais choisir son quart de finale, plutôt utile quand on ne veut pas (ou le contraire) se retrouver avec plusieurs français dans la même poule. Dans mon quart, je pars à l’économie avec l’idée d’attaquer seulement dans la deuxième partie de boucle. La stratégie paie et me voici dans la deuxième demi- finale avec mes deux « poteaux », Richard et Renaud. Sur l’écran géant la première demie à l’air de se regarder un peu, de quoi nous permettre de jouer les Lucky loosers … Stratégie de dernière minute, mon idée est simple, emmener le peloton pour jouer la montre et prendre une des quatre places pour la finale. En faisant ça je sais que je me tire une balle dans le pied pour la finale, mais l’idée d’être trois français à passer la vaut largement !

ps : 3 doigts pour 3 français, tout simplement monsieur Jonnier ! ;)



La stratégie paie, nous sommes 3 bleus contre trois norvégiens en finale. C’est la première fois que ça arrive dans l’histoire du ski de fond Français

De nous trois, c’est Richard qui arrive à tirer le mieux son épingle du jeu et qui monte sur la boite pour son premier sprint skate en coupe du Monde. Avec une paire de jambes à l’agonie, je prends la 5ième place et Renaud la 6ième.

Cette performance d’équipe est un véritable coup de pouce pour notre discipline. Mettre trois coureurs dans les 6 premiers alors que le nombre de podiums français en sprint se compte sur les doigts d’une main,  ça commence à parler !