Under pressure

Under Pressure

La majorité des gens attendent patiemment le froid et des premiers flocons pour songer réellement à l’hiver.

Être skieur de haut niveau, c’est accepter d’entendre chaque automne cette fameuse phrase : « Et toi, c’est quand que tu reprends l’entrainement ? » alors que tu as déjà 500 heures d’entrainement dans les pattes.

Photo: Cyril Burdet > Stage de préparation à Davos (SUI) SNOW FARMING Novembre 2014
Photo: Cyril Burdet > Stage de préparation à Davos (SUI) SNOW FARMING Novembre 2014

         

         Qui irait imaginer que pour enchainer 5 mois de compétitions hivernales, un skieur passe 7 autres mois à se préparer physiquement. Que durant cette période il a partagé son temps entre ses baskets, ses roller-skis, sa salle de musculation ainsi que son activité favorite : trouver la neige avant qu’elle arrive !

 

Oui, le skieur est prêt à tout pour skier. Que ce soit sur un glacier à 3000 mètres d’altitude, dans un hangar réfrigéré au fin-fond de l’Allemagne ou encore sur un anneau de neige artificielle conservée pendant un an sous de la sciure, il prendra du plaisir à tourner en rond pendant des heures !

Arrivée de la Neige pendant notre stage à Davos début Novembre. Passer de la neige de culture (conservée pendant un an) à de la neige fraiche naturelle: c'est que du bonheur!

 

 

      Avec l’arrivée de l’hiver, la préparation physique prend l’allure d’un travail d’orfèvre. Il faut réapprendre à transmettre le maximum du physique accumulé sur chacune de ses poussées. Retrouver de l’aisance le plus rapidement possible en intégrant les nouveautés bossées sur le glacier. Et faire le tout avec la pression des premières échéances qui arrivent.

 

Effectivement, j’ai beau penser que ma préparation de cette année est un parcours sans faute, il va maintenant falloir le prouver sur les planches. Demain matin (Jeudi), je vais donc disputer ma première épreuve importante de l’année. La sélection pour la coupe du Monde de Lillehammer (07/12). Seuls deux gars seront gardés pour partir se mesurer face à la concurrence internationale. 

Eh oui, même avec un podium en coupe du Monde il faut savoir ravaler sa   fierté et montrer à nouveau qu’on est capable d’être devant !

 

Le voilà donc mon premier objectif de la saison, prendre un des deux tickets pour ce premier sprint skate de coupe du Monde. Du point de vue du groupe sprint cette sélection ce n’est pas un cadeau. Devoir affronter ses propres potes et tout donner pour ne pas être un de ceux qui resteront à la maison, ce n’est pas très glorieux …

 

 

Affaire à suivre ... !

 

 

 

Petit bonus pour finir, résumé de l'automne en photo: